A la recherche de la justice

Publié le par connaitre islam

 

Tout le monde aime la justice mais il faut la trouver!!


Des États démocratiques ont été instaurés pour arriver à cette fin. Mais que remarque-t-on? Des « affaires », de la corruption, de l'abus du pouvoir, des personnes ou des peuples entiers sont massacrés pour enrichir une certaine « classe sociale »! Ce constat est malheureusement généralisé.

Où trouver la solution donc?

Dans les pays occidentaux, c'est bien connu, il y a des lois mais il faut surtout « ne pas se faire attraper. »

Dans les pays dits « musulmans » le constat est plus alarmant. En effet, lorsque l'on parle de justice en islam, il ne faut pas nous opposer l'état actuel des pays musulmans car l'islam n'y est pas suivi.

Il faudra donc chercher ailleurs.

Certains nous considéreront comme nostalgiques ou rêveurs ou même non-rationnels lorsqu'on cite des évènements historiques qui renferment les solutions à nos problèmes. Ce qu'ont fait des hommes droits, justes et pieux peut se refaire encore. Ce qu'il faut c'est la foi, la certitude et la volonté de réussir.

Un vrai musulman agit en continuité pour plaire à son Seigneur. Voici un verset du saint coran pour résumer la « voie du musulman ».

[36] Adorez Dieu, sans rien Lui associer ! Soyez bons envers vos parents, vos proches, les orphelins, les pauvres, les voisins qu’ils soient de votre sang ou éloignés, ainsi que vos compagnons de tous les jours, les voyageurs de passage et les esclaves que vous possédez, car Dieu n’aime pas les arrogants vantards,Sourate des Femmes (An-Nisâ’)

 

Sans trop tarder, je vous laisse vivre une page de l'histoire de l'islam d'un homme pieux, juste et responsable. Il s'agit d'Omar Ibn Abdelaziz



A la fin de son règne vers l’année 717 (an 99 du calendrier musulman) Sulayman tomba malade. Sous le conseil du savant Rajè Elkindi il désigna dans son testament Omar comme successeur. Dès que ce dernier a apprit qu’il est devenu le calife, il alla à la mosquée des omeyyades de Damas et tout ému il prononça son premier discours. « Que celui qui veut devenir calife et me libérer de ce fardeaux le devient » cria-t-il. Mais tout les gens présents à la mosquée le clamaient. Ils l’aimaient comme jamais des sujets n’aimaient leur roi. C’était la lueur d’une nouvelle ère qui s’annonçait un rayon de soleil qui éclairerait leurs chemins et qui renouerait avec la justice qu’aurait reconnu les gens pendant le règne des califes « bien dirigés ».
Ce jour là Omar, le prince omeyyade très riche, qui a passé toute sa jeunesses dans le luxe va se métamorphoser. Ce jour là on a offert la vie à Omar, on lui a offert le pouvoir et la richesse : il devient le maître d’un empire qui s’étendait sur les quatre coins du monde de l’Espagne au Pakistan passant par L’Afrique du nord, la Syrie la Palestine la péninsule Arabique et l’Iran mais ce jour là Omar décida de refuser le luxe, décida de vivre comme un mystique, un moine, tout en restant un homme d’action qui agit pour le bien de ses sujets et qui passe tout son temps à résoudre leurs tracas. Il commença alors par rendre à la caisse de l’empire tout l’argent qu’il possédait, tout ses vêtements de luxe, tout les bijoux de sa femme. Il quitta le palais royal pour habiter dans une petite chambre comme celle ou vivaient les pauvres et les veuves de son empire. Dès le premier jour de son règne il commença par changer les gouverneurs injustes et déposséder toute la famille royale des biens qu’elle a acquit injustement. Il rendit ainsi tous ces biens à leurs propriétaires. Un jour l’un de ces anciens gouverneurs (Ibn Al-Mouhaleb) rendit visite à Omar et lui apporta des cadeaux de valeurs inestimables, croyant qu’il gagnerait ainsi le coeur du roi, mais ce dernier prend tout ces cadeaux les met dans la caisse de l’empire et le questionna sur l’origine de cet argent. Ce calife a toujours voulu combattre la corruption au sein de son empire et dès son arrivé au pouvoir il a éradiqué les privilèges en commençant par sa famille. Chaque citoyen de l’empire, qu’il soit prince ou paysan, pauvre ou riche, a les mêmes droits et les même devoirs.

Les actions sociales, du calife omeyyade étaient multiples. Il ordonna la construction d'autoberges gratuites tout le long des routes. Il ordonna ses gouverneurs de subvenir aux besoins des pauvres et ceci en donnant à chaque personne un salaire qui lui permettrait de vivre dignement. Il construit des centres de soin et paya pour chaque personne non voyante et chaque malade de l’empire une personne qui l’aide dans le quotidien. Pendant ces deux années de règne les riches de l’empire ne pouvaient plus trouver de pauvres pour leurs donner l’aumône (Zakat زكاة), une telle justice sociale était possible dans cet empire très riche qui s’étendait sur les quatre continents.

Un jour, raconte sa femme Fatima, je suis rentrée dans la chambre du calife alors je l’ai vu en train de pleurer je lui ai demandé qu’est ce qui n’allait pas il répondit alors : « Fatima, j’ai eu la responsabilité de gouverner le peuple du prophète Mohamed que la bénédiction et la paix soient sur lui, j’ai songé alors au pauvre affamé, au malade perdu, à celui qui ne possède rien, à celui qui est injustement traité , à l’étranger, au prisonnier , au pauvre qui possède une grande famille, je me suis rappelé que Dieu me questionnera sur tout ces individus et que celui qui défendrait leurs intérêts était le prophète que la bénédiction et la paix soient sur lui. J’ai eu peur que je n’aurai aucun argument devant lui, je suis devenu triste et j’ai pleuré.

يا فاطمة إني تقلدت أمر أمة محمد صلى الله عليه و سلم فتفكرت في الفقير الجائع، والمريض الضائع،والعاري المجهود،و المظلوم المقهور،والغريب المأسور، وذي العيال في اقطار الأرض،فعلمت أن ربي سيسألني عنهم،وأن خصمي دونهم محمد صلى الله عليه و سلم،فخشيت أن لا تثبت لي حجة عن خصومته،فرحمت نفسي
فبكيت

Omar Ibn Abdelaziz était Généreux, humble, pieux, comme l’affirmait tout ceux qui l’ont côtoyé . Il a agi aussi pour créer une société de savoir . Il ordonna que tous les savants soient gracieusement payés pour qu’ils se consacrent entièrement à leurs messages. Il donna des aides à tous ceux qui partaient en quête du savoir. Il proposa sous le conseil des oulémas (savants) de rassembler les Hadiths (paroles du prophète que la bénédiction et la paix soient sur lui) de peur qu’ils ne disparaissent ou qu’ils subissent des modifications. Il a voulu une société de savoir, pieuse où les riches et pauvres vivent en harmonie. Il donnait toujours l’exemple: Omar, qui pouvait dormir dans la soie, se couvrir d’or et manger les délices du monde, a décidé de vivre simplement, il mangeait du pain, des légumes, il avait deux vêtements simples et vivait dans une chambre. Il a voulu ainsi renouer avec le temps du prophète et des califes « bien dirigés. » Il montra aussi à ses sujets que de peu on pouvait vivre mais aussi que de peu on pouvait agir pour le bien de l’humanité.

Omar et sans qu’il se rende compte était un vrai démocrate. Les premiers jours de son règne il envoya des lettres aux oulémas les plus pieux de l’empire demandant leurs conseils. Il constitua ainsi une assemblée de dix savants qu’il consulta avant chaque action. Rares sont les rois aussi puissants qui prenaient compte des avis des savants et de leurs sujets. En effet et dans plusieurs de ses discours Omar affirmait qu’il n’était qu’une simple personne – lui le grand calife- qu’il pouvait se tromper et perdre le droit chemin. Il rajoutait que c’était du devoir de ces sujets de le conseiller et de le guider. C’était le principe fondateur de l’islam qui est Achoura ( الشورى ) qui l’animait. Encore une fois la justice de ce calife voulait que tous les « citoyens » soient impliqués dans le progrès et la réussite de la société.

Maintenant nul ne peut s’étonner si j’affirme avec force que le peuple a aimé et a chéri Omar. Il est devenu le symbole de la justice, de la bonté et de l’humilité. Tout l’empire musulman a respiré le bonheur, la joie et l’harmonie pendant son règne de deux ans et demi. Il renoua avec l’époque du prophète que la bénédiction et la paix soient sur lui et des califes « bien dirigés », et il donna l’espoir d’un monde meilleur.



Conclusion


Tel était la grandeur d’Omar ibn Abdelaziz. L’homme pieux vertueux qui refusa les délices de la vie et qui s’est consacré à agir pour le bien de l’humanité.
Je pense qu’il faudrait sortir de la profondeur de notre âme les qualités qu’incarnait Ibn Abdelaziz : l’humilité, le sens de la justice, l’amour des pauvres, mais aussi la volonté de changement. Un homme seul a pu bouleverser sa société et réinstaurer les valeurs de la justice. Cet homme a construit pendant son règne un État où l’individu est une valeur sûre, qui a tout ses droits : le droit de vivre dignement et d’exprimer ses opinions sans peur. Un état sans corruption, où le savoir est clé de la réussite. Si chacun de nous apprend à être Omar on pourra changer la face de nos sociétés pour le bien de l’humanité entière.

 

Le cas d'Omar n'est pas unique car il s'est répété à chaque fois qu'une (ou des personnes) s'est intéressée à connaître le droit chemin et le suivre. Voilà un des aspects de cette religion qui est caché à beaucoup d'entre nous.

 

Article tiré du site : http://racines.wordpress.com/

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C
UN PROPHÈTE MODERNE.fermaton.over-blog.com
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A
<br /> Salam alykom<br /> Frère/Soeur,<br /> Merci beaucoup pour ce que vous faites pour l'Islam, merci pour votre visite aussi, merci aussi (lol: 3 merci, vous méritez plus, le paradis le plus haut) pour votre honnêteté qui relève de<br /> l'Islam.<br /> En ce qui me concerne ; je vous donne feu vert de publier sans demander mon autorisation, on est frères enchaALLAH, il n'y a pas de quoi se méfier entre Musulmans!<br /> BarakaALLAH fikom, qu'ALLAH vous récompense et vous bénisse, enchaALLAH!<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Baraka Allahou fik ma soeur<br /> <br /> <br /> Que Dieu nous aide à nous entraider, à connaitre la vérité et à l'expliquer à nos frères dans l'humanité et qu'Il agrée nos actions, nous pardonne et nous guide.<br /> <br /> <br /> Dieu est omniscient et omniprésent.<br /> <br /> <br /> <br />