Trois personnes qui ont parlé dans leur berceaux

Publié le par connaitre islam

 

 

 

Selon Abou Hourayra (das), le Prophète (bsdl) a dit: «Nul n'a parlé au berceau (parmi les fils d'Israël) si ce n'est les trois suivants: Jésus-fils-de-Marie, et le compagnon de Joreyj.

Ce Joreyj était un ascète qui s'était construit une tour. Alors qu'il était dans sa tour arriva sa mère juste au moment où il était en prière. Elle dit: «O Joreyj!» «Il dit: «O mon Seigneur! Dois-je répondre à ma mère ou continuer ma prière?» et il poursuivit sa prière. Sa mère s'en alla. Le lendemain elle revint le voir alors qu'il priait. Elle dit: «O Joreyj!» «Il dit: «O mon Seigneur! Dois-je répondre à ma mère ou dois-je continuer à prier?» et il poursuivit sa prière. Le troisième jour il y eut la même scène et elle dit: «Seigneur Dieu! Ne le fais pas mourir avant de lui faire voir le visage des pécheresses!» Les fils d'Israël parlèrent un jour de Joreyj et de son adoration pour Dieu. Or il y avait parmi eux une prostituée à la beauté proverbiale. Elle leur dit: «Si vous voulez, je vais certainement le soumettre à la tentation (le séduire)». Elle vint à sa rencontre mais il ne se tourna même pas vers elle. Elle alla trouver un berger qui habitait dans la tour de l'ascète. Elle se donna à lui et elle tomba enceinte. Quand elle mit au monde son enfant elle dit: «C'est celui de Joreyj». Les gens vinrent à lui, le firent descendre de sa tour et se mirent à le battre. Il leur dit: «Que me voulez-vous donc?» Ils dirent: «Tu as commis un adultère avec cette prostituée et elle a eu de toi cet enfant». Il dit: «Où est-il donc?» Ils le lui apportèrent. Il leur dit: «Laissez-moi d'abord faire ma prière». Il pria donc puis se dirigea vers l'enfant et le piqua dans son ventre en lui disant: «Enfant! Qui est ton père?» Il dit: «Untel le berger». Les gens se mirent à embrasser Joreyj et à passer leurs mains sur son corps. Ils lui dirent: «Veux-tu que nous te reconstruisions ta tour avec de l'or?» Il dit: «Non, mais refaites-la en terre comme elle était» et ils le firent.

Alors qu'un enfant tétait le sein de sa mère, voilà que passa un cavalier à la fière allure et monté sur un beau cheval. Sa mère dit: «Seigneur Dieu! Faites que mon fils soit comme lui!» L'enfant quitta le sein et se retourna vers le cavalier. Il le regarda et dit: «Seigneur Dieu! Ne faites pas que je sois comme lui!» Il retourna ensuite au sein et se remit à téter (il me semble encore voir le Messager de Dieu (bsdl) tétant son propre doigt pour imiter l'enfant). Puis il dit: «Ils passèrent devant une jeune fille que les gens battaient en lui disant: «Tu as forniqué, tu as volé» et elle se contentait de leur dire: «Dieu me suffit pour ma défense et quel bon défenseur!» Sa mère dit: «Seigneur Dieu! Faites que mon fils ne soit pas comme elle!» L'enfant s'arrêta de téter, regarda la jeune fille et dit: «Seigneur Dieu! Faites que je sois comme elle!» C'est alors qu'il y eut entre lui et sa mère cette discussion. Sa mère lui dit: «II est passé un homme à la belle apparence et j'ai dit : «Seigneur Dieu! Faites que mon fils soit comme lui! et tu as dit: «Seigneur Dieu! Ne faites pas que je sois comme lui!». Puis des gens passèrent avec cette jeune fille qu'ils frappaient en lui disant: «Tu as forniqué, tu as volé». J'ai dit alors: «Seigneur Dieu! Ne faites pas que mon fils soit comme celle-ci!» et tu as dit: «Seigneur Dieu! Faites que je sois comme elle!». Il dit: «Cet homme était un tyran et c'est pourquoi j'ai dit: «Seigneur Dieu! Ne faites pas que je sois comme lui!» Quant à cette jeune fille, ils lui disent: «Tu as forniqué» sans qu'elle n'ait jamais forniqué et: «Tu as volé» sans qu'elle n'ait jamais volé. C'est pourquoi j'ai dit: «Seigneur Dieu! Faites que je sois comme elle!» (ura)

 

Dieu créa Jésus sans père. C'est l'un des signes de puissance de Dieu. Il a instauré des règles qui régissent la nature et il peut changer ces règles lorsqu'il le veut 'comme ce fut le cas du prophète Abraham qui fut jeté dans le feu [69] Nous dîmes alors : «Ô feu ! Sois pour Abraham d’une fraîcheur salutaire !» Sourate des Prophètes (Al-Anbiyâ’)'

Dieu créa Adam sans père ni mère et nous avons cette similitude dans la création : [59] Pour Dieu, l’origine de Jésus est similaire à celle d’Adam. Dieu l’a créé d’argile, puis lui a dit : «Sois !» et il fut. Sourate de la Famille d’Imran (Âl-‘Imrân)

Rien n'échappe à la puissance de Dieu :[82] Quand Il veut une chose, il n’est pour Lui que de dire : “Sois !”, et la chose est. Sourate de Yâ-Sîn (Yâ-Sîn)

 

La naissance de Jésus est relatée dans Sourate de Marie (Maryam) :

[16] Rappelle aussi l’histoire de Marie, telle qu’il est fait mention dans le Coran, lorsqu’elle se retira en un endroit situé à l’est, loin de sa famille, [17] et étendit un voile entre elle et les siens. C’est alors que Nous lui envoyâmes Notre Esprit qui se présenta à elle sous la forme d’un homme accompli. [18] Elle lui dit : «Je cherche refuge contre toi auprès du Tout-Miséricordieux, si tant est que tu Le craignes.» [19] – «Je ne suis, dit-il, qu’un envoyé de ton Seigneur, chargé de te faire présent d’un garçon immaculé.» [20] – «Comment, s’étonna-t-elle, pourrais-je avoir un enfant alors qu’aucun être humain ne m’a jamais touchée et que je n’ai jamais été une femme de mœurs légères?» [21] Il lui fut répondu : «Ainsi en a décidé ton Seigneur qui a dit : “Rien n’est plus facile pour Moi. Nous ferons de cet enfant un signe pour les hommes et une miséricorde émanant de Nous.”« Et il en fut ainsi.
[22] Elle devint donc enceinte de l’enfant et se retira avec lui en un lieu éloigné. [23] Puis, saisie par les douleurs de l’accouchement, elle s’adossa au tronc d’un palmier en s’écriant : «Plût à Dieu que je fusse morte et oubliée bien avant cet instant !» [24] Une voix l’appela alors de dessous d’elle : «Ne t’afflige point ! Ton Seigneur a fait jaillir un ruisseau à tes pieds. [25] Secoue vers toi le tronc du palmier, il en tombera sur toi des dattes mûres et succulentes.
[26] Mange, bois et réjouis-toi ! S’il t’arrive de voir quelqu’un, dis-lui : “J’ai fait vœu d’un jeûne au Tout-Miséricordieux. Je ne parlerai donc aujourd’hui à aucun être humain.”«
[27] Puis elle revint auprès des siens avec l’enfant dans ses bras. «Ô Marie, lui dirent-ils, quel acte monstrueux as-tu commis là ! [28] Ô sœur d’Aaron ! Ton père n’a jamais été un homme dépravé ni ta mère une femme prostituée !» [29] Marie leur fit signe de s’adresser à l’enfant. «Est-il possible, s’étonnèrent-ils, de parler à un enfant encore au berceau?»
[30] – «Je suis, dit l’enfant, un serviteur de Dieu. Il m’a donné l’Écriture et a fait de moi un prophète. [31] Il a fait de moi un être béni où que je sois. Il m’a ordonné de pratiquer la salât et la zakât, ma vie durant, [32] ainsi que d’être bon envers ma mère, et Il n’a point fait de moi un être violent ni méchant. [33] Que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai et le jour où je serai ressuscité !» [34] Tel est, en toute vérité, Jésus, fils de Marie, qui fait encore l’objet de tant de querelles.
[35] Il est inconcevable que Dieu Se donne un fils. Sa gloire ne saurait y consentir ! En vérité, quand Il décide une chose, il Lui suffit de dire : «Sois !», et la chose est. [36] «En vérité, Dieu est mon Seigneur et le vôtre. Adorez-Le ! Telle est la voie de la rectitude !»
[37] Par la suite, les factions divergèrent entre elles. Malheur donc aux négateurs, lors de leur comparution en un jour terrifiant !

 

Le deuxième bébé qui a parlé est dans l'histoire de Joreyj. Cet homme pieux qui n'arrêtait pas de prier. Il n'a même pas voulu répondre à sa mère pour ne pas arrêter sa prière. Cette dernière, énervée, demanda à Dieu de faire voir à Joreyj le visage des prostituées. Dieu exauça la demande de la mère : il faut donner le respect aux parents. Ils ont des droits sur nous.

Joreyj était un homme pieux. Dieu le sauva de l'accusation et a fait parler l'enfant qui désigna son vrai père : le berger.

Joreyj n'a pas voulu de tour en or : telle est l'attitude des gens qui adorent Dieu. Ce qu'ils souhaitent c'est se rapprocher du Seigneur Tout Puissant. Les délices de ce bas-monde ne les attirent pas. Ils ne se disputent pas les richesses ni les honneurs.

 

Le troisième enfant fut un autre miracle. Dieu donna à ce bébé cette faculté de discerner le bien et le mal. Il lui a donne aussi la possibilité de parler. Quand Il veut une chose, il n’est pour Lui que de dire : “Sois !”, et la chose est.

 

Ce n'est pas parce qu'un bébé a parlé qu'il le faut le considérer comme Dieu ou fils de Dieu. Ce n'est pas parce qu'une personne a accompli un miracle (grâce à Dieu) qu'il faut déifier cette personne.

 

Pour voir l'explication du hadith en langue arabe du Cheikh Ibn El Outhaymine, lire ici.

Publié dans histoire

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
A great composition january twenty eight, 2016 training video inserted any tennis word wide web i actually was developed in the university accounts, our mental.
Répondre
D
No, I’m over 65, and I have always been taught exactly what Carolyn said.
Répondre